Je tourne mon regard vers LA porte
Je vais mal*
La porte se referme toujours sur moi
Je préfère souvent qu’elle soit fermée
Je ne sais pas ce qu’il y a de l’autre côté
On dirait la fin d’un chemin
Où je ne veux pas avancer.
Pourtant, il faudra y passer un jour
Dans ce monde infini, étrange
Et à la limite menaçant.
La mort, un grand mot !
Et pourtant, je suis comme à ma naissance
Où j’étais aussi devant une porte
Qui voulait me jeter dans un monde inconnu.
Serait-ce une nouvelle naissance
Encore plus éprouvante,
Mais d’autant plus merveilleuse
Que ma première ?
Serais-je ici devant une porte
Qui me conduit directement dans l’Infini ?
Dans un Univers inimaginable.
D’autant plus que ma croyance
En un Dieu infiniment Bon
Et qui m’aime personnellement
Se base sur sa Parole
Et sur le fait qu’il réalise sa Parole.
Dominique Bédard
*(Je ne vais pas mal)
Ce sont des mots d’espérance.